Le merlan : origine et caractéristiques
Appartenant à la famille des Gadidés, le merlan fut réservé par le passé aux populations les plus modestes. Désormais, ce poisson notamment pêché dans la mer du Nord et dans la Manche est prisé d’un large public. Son dos présente une couleur gris verdâtre tandis que son ventre se distingue par une robe beige / dorée / argentée. Contrairement à certains poissons de sa famille, il est privé de barbillon. Son régime alimentaire est très diversifié, en effet il se compose de harengs, de sardines et d’autres poissons ainsi que de crustacés, de céphalopodes et de mollusques.
Les qualités nutritionnelles du merlan
La composition nutritionnelle du merlan doit forcément retenir votre attention si vous vous préoccupez de votre alimentation. Tout d’abord, cet aliment fournit un certain nombre d’acides gras polyinsaturés et mono insaturés, dont les effets sur la santé ont été largement documentés. Il est ensuite vecteur de vitamine D, qui intervient dans le processus de fixation du calcium sur les os. Par ailleurs, sa consommation couvre approximativement la moitié des apports journaliers d’iode et de sélénium. Le second s’avère intéressant dans la mesure où il renforce le système immunitaire.
Quelles sont les caractéristiques visuelles d’un merlan frais ? Un spécimen de la sorte est reconnaissable par un œil clair, un corps ferme et une robe mordorée.
Dégustation et conservation
Facile à digérer et proche de l’églefin, le merlan se prête à d’innombrables recettes. Si vous le saisissez à la poêle, faites le d’abord cuire côté peau. Le merlan se prépare aussi sans difficulté au four, qu’il s’agisse d’un filet ou d’un spécimen entier. Parmi les autres alternatives, rien ne vous empêche de recourir à un panier en bambou ou à un four vapeur pour le cuisiner.
Ce poisson se conserve dans la partie la plus froide du réfrigérateur, généralement celle située en haut de l’appareil pour les modèles récents. Il peut aussi faire l’objet d’une congélation durant plusieurs mois.